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Séjour à Bidart 6 au 9 septembre 2021

Un apéritif offert par la maison, un délicieux repas, voilà les premières réjouissances du séjour. En effet, il était juste midi lorsque nous sommes arrivés à Bidart, villa EMAK-BAKIA.

Dès 15h départ pour la cidrerie d’Ascain ! authentique cidrerie de producteur avec son sagarno. Il s’agit d’un vin de pommes ou « cidre basque » 6 ou 7  degrés, fermentation beaucoup plus longue que le cidre, 100 producteurs dans le monde dont 2 en France. Si toutefois vous n’aimez pas le sagarno, vous pourrez y goûter diverses boissons à la pomme, alcoolisées ou non, du vinaigre de pommes, et même de l’ail noir confit ou de la pâte d’ail noir.

Si vous aimez les sites typiques et originaux, vous apprécierez, comme nous, le village d’Arcangue. Le Marquis d’Arcangue, donnant son nom au village, y a fait construire son château vers 1150. Bien des siècles plus tard, PierreD’Arcangue, devenu maire, s’est beaucoup investi pour l’image de la commune. Ne cherchez pas de maisons au centre du village, vous n’y en trouverez pas une seule, toute s’éparpillant sur un périmètre de six kilomètres alentour.

Vous y verrez par contre, une grande place avec un magnifique banc sculpté, l’orée du parc et l’entrée du château non ouvert au public  car toujours habité par la famille D’Arcangue. Plus bas, l’école avec plus de 200 élèves et où l’on enseigne en Français et en Basque. Une salle  attire l’attention de par sa grandeur et sa devise en Basque : joie et paix. Belle devise il est vrai puisqu’elle abrite toutes  les réjouissances du village. L’église se distingue par son chemin de croix en céramique et  ses galeries qui ont permis d’accueillir un plus grand nombre de fidèles. Un  cimetière à  trois niveaux lentoure, original par ses tombes discoïdales aux sculptures personnifiées. Parmi elles, celle de Luis Mariano qui disparaît sous des montagnes de fleurs. Il faut dire qu’il a vécu au village pendant les dix dernières années de sa vie. Face à la mairie, une fontaine avec la sculpture de Léon… Qui était-il ? Un habitant d’Arcangue très porté sur la bouteille et à  qui le Marquis avait dit : « je te promets de te faire cracher plus d’eau que tu n’as bu de vin »… et c’est ainsi qu’il en crache depuis des années !

A Bidart, c’est un moment très convivial et particulièrement intéressant que nous avons passé auprès d’un fabriquant de grande chistera. Il nous a  expliqués qu’il existait 23 types de jeux de pelote basque. Nous avons vu que le poids de la pelote, la grandeur et la forme du terrain de jeu variait selon la technique de jeu choisie. Nous sommes incollables sur les différents terrains : le frontal, mur unique, le mur à gauche, terrain composé de 2 murs, un de face et un de gauche, et enfin, le trinquet, 4 murs. Le  trinquet se trouve souvent près d’un café si bien que l’un des murs, en verre, permet aux clients de profiter du jeu. Nous avons touché les matières composant la pelote : latex enroulé, très serré sur lui-même, laine, qui rendra la pelote plus volatile et les deux couches de cuir superposées. Les  grandes chisteras que nous avons  manipulées aussi, sont  pour leur part, faites en châtaigner et osier pour le cordage. Quelques points noirs : la médiatisation fait reculer la pelote au profit d’autres sports plus prisés par les jeunes. L’artisanat est peu lucratif mais heureusement l’atelier vit aussi des réparations de pelotes et de chisteras et notre artisan passionné donne aussi des cours de pelote basque.      

Tous les gourmands étaient au rendez-vous pour visiter la chocolaterie d’Espelette. Croyez- moi, vous avez le temps de saliver avant que la fève de cacao devienne tablette de chocolat… Après le ramassage des cabosses qui contiennent es fèves, celles-ci subiront fermentation, séchage, nettoyage, torréfaction,concassage, broyage… Nous en sommes alors au « cacao pâte » ! et voilà ce que doit subir le « cacao pâte » avant que vous ne teniez en main votre tablette de chocolat :

 pressage (séparation du beurre de cacao, partie  grasse  et du tourteau, partie sèche),

 ) blutage,(broyage du tourteau pour faire le chocolat en poudre),

 malaxage,(malaxage de pâte de cacao, de sucre glace et éventuellement, lait en poudre)

 raffinage,(le mélange obtenu passe dans une série de cylindres de plus en plus rapprochés)

 conchage : (le mél ange passe  environ 3 jours dans une conche, sorte de tambour à pales, on rajoute du beurre de cacao,

  mise à point : abaissement de la température du chocolat entre 25 et 28 degrés, c’est  la précristalisation . On remonte à nouveau d’un ou deux degrés pour le mettre enfin dans les moules où il durcira.

Après les explications est arrivé le moment de la dégustation et ppersonne ne s’est fait prier…

Toute bonne chose a une fin. Le  jour du retour est arrivé et nous avons fait une halteau jardin botanique de Bayonne pour admirer les multiples plantes de divers pays…

 

 La grande variété des activités,, la totale disponibilité des encadrants et la gentillesse du groupe ont rendu ce séjour très agréable. Merci à  tous.